Titre : RELATION DE L'INTÉRIEUR DU SÉRAIL DU GRAND SEIGNEUR. Auteur : Jean-Baptiste TAVERNIER, (Paris 1605 - Moscou 1689). Très jeune, il visita l'Europe occidentale et centrale, faisant la guerre aux Turcs et allant jusqu'en Pologne. En 1630, il part pour Constantinople et pousse jusqu'en Perse (1632). Il repart en 1638, faisant figure de marchand opulent et expérimenté (joaillier), et pénètre dans l'Inde jusqu'au royaume de Golconde. Il visite encore les pays de l'Asie méridionale et de l'Insulinde, puis le cap de Bonne-Espérance ; et il rentre en 1668. Anobli par Louis XIV, à qui il vend le fameux « diamant Bleu », il acquiert en 1670 la baronnie d'Aubonne, et publie le récit de ses voyages, dont le présent ouvrage qui donne des informations savoureuses sur le Sérail de Grand-Seigneur. |
Titre : VOYAGE DANS LA RÉGENCE D'ALGER. - 1830 Auteur : docteur SHAW, qui résida pendant douze ans à Alger, comme chapelain de la factorerie anglaise. Traduction assurée par : J. MAC CARTHY, MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ GÉOGRAPHIQUE DE PARIS. Auteur du choix des Voyages modernes, du Dictionnaire universel de Géographie physique, politique, historique et commerciale, etc., etc., |
Titre : LE DUC DE CARAMAN. EN 1836 À CONSTANTINE. - 1843. Auteur : Victor Louis Charles de Riquet Duc de Caraman. La rue « CARAMAN » était la rue la plus commerçante de Constantine. M'y promenant durant ma jeunesse, je ne m'étais jamais posé la question de savoir quel était le personnage qui lui avait donné son nom. De passage en 2003 à la magnifique bibliothèque de Toulouse, j'ai enfin comblé ce vide... Le duc de Caraman était l'arrière petit-fils du constructeur du canal du midi. En 1836, âgé de 74 ans, alors qu'il était pair de France, il voulu se rendre compte sur place en Algérie, de la réalité de l'occupation, et des suites qu'il fallait donner à l'expédition. C'est ainsi qu'il fut amené à participer à la première expédition de Constantine et à l'horrible retraite qui coûta plus de 500 soldats à l'armée française. Voici une relation de sa main de cette expédition. Rappelons que le « général d'artillerie de Caraman », son fils périt du choléra lors de la prise de Constantine en 1837. Je ne sais pas lequel des deux a donné son nom à cette fameuse rue de Constantine. |
Visite au palais de Constantine. - 1877. Auteur : Charles FÉRAUD. (1829-1888). Il débuta sa carrière d'interprète en Algérie à 19 ans, et celle-ci fut émaillée de récompenses et distinctions : officier de la légion d'honneur en 1873, président de la Société historique algérienne en 1876, consul général de France à Tripoli en 1877, commandeur de la légion d'honneur en 1882, ministre plénipotentiaire au Maroc en 1884. Cet « officier découvreur », fait de la reconstitution historique, des enquêtes qui rendent compte d'un esprit d'observation et d'une grande volonté de connaissance du milieu indigène. Ce célèbre document, qui non seulement décrit le palais mais aussi relate sa construction par le dernier Bey de Constantine, fut publié dans « Le tour du monde ». Le fichier à télécharger est très lourd, parce qu'il contient de nombreuses et magnifiques illustrations. Faites un effort, cela en vaut la peine ! |
Titre : VOYAGE À CONSTANTINE. - 1880 Auteur : Louis Régis. Dans l'exemplaire original de la BNF, il manque les trois pages : 77, 123 et 133. J'ai naturellement indiqué ces manques dans les fichiers. Vous serez surpris comme moi de vous rendre compte que le livre est écrit au féminin ! En réalité, l'auteur est Madame Louis Régis.
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Titre : LES DEUX SIÈGES DE CONSTANTINE. - 1896 Auteur : Ernest MERCIER (1820 - 1907), interprète militaire (1865), puis judiciaire, d'abord à Ténès, où, pendant l'insurrection de 1871, il commanda la milice. Établi à Constantine dont il fut deux fois maire (élu du parti antisémite ! en 1883 et 1896) et conseiller général (1898), il s'adonna à l'étude de la langue et de l'histoire du pays. On comprend qu'à ce titre, il ait écrit cet ouvrage, relatant deux événements majeurs de l'histoire de Constantine. Son oeuvre maîtresse est « l'histoire de la Berbérie, 3 tomes dont vous trouverez les deux derniers dans « Livres à télécharger-HISTOIRE », le seul ouvrage d'ensemble sur le sujet, a été maintes fois utilisée, sans que ceux qui en on profité l'aient toujours citée. |
Titre : DIX ANS À TRAVERS L'ISLAM. - 1904 Auteur : Léon ROCHES. (1809 - 1901). On ne trouve pas son nom dans le Larousse en 10 volumes ! Pourtant « Roches est un homme admirable. Il a fait connaître, un monde inconnu encore aujourd'hui, le monde de l'Islam. Propager tes mémoires, c'est faire une oeuvre patriotique à laquelle on ne saurait trop applaudir. (Général des Garets.) ». Dans l'histoire de l'Algérie, à côté des « grands hommes », comme : Bugeaud, de Lamoricière, Changarnier, etc., qui sont restés très populaires, on trouve, dans une sorte de demi-ombre, des serviteurs passionnés pour leur pays et qui ; en dehors champs de batailles, ont rendu des services inoubliables. Léon Roches, fut de ceux-là. Ce fut sans aucun doute un personnage extraordinaire ; secrétaire particulier d'Abd-el-Kader, et son ami intime jusqu'à sa mort, et aussi : chargé de mission particulier de Bugeaud et son ami intime jusqu'à sa mort !!!... Sans oublier sa très belle carrière d'ambassadeur. (Une rue de Tunis porte son nom). Il demeure injustement ignoré dans notre histoire. Baptisé chrétien, il se comporta comme un fidèle musulman pendant plusieurs années, mais dans cet ouvrage, il affirme que sa croyance était feinte et que son attitude hypocrite s'expliquait par les dangers qui le menaçaient quand il était auprès d'Abdelkader. Par la suite il manifesta la plus grande piété, et, après avoir été le premier français à pénétrer à la Mecque, il envisagea d'entrer dans les ordres. La vie de ce grand serviteur de la France, ce « Léon d'Algérie » fut aussi épique que celle de « Laurence d'Arabie ».
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Titre : DE L'EXPÉDITION D'AFRIQUE EN 1830. Description : 140 pages, 323 ko. Auteur : Édouard d'Ault-Dumesnil. Delaunay, éditeur, 1832. Ceci est que le recueil de neuf articles publiés dans l'Avenir sur l'expédition d'Afrique. Le, ou les, journalistes signataires des articles étaient «Embedded (embarqués)» comme ils le sont actuellement en Irak par exemple. « A la demande de plusieurs lecteurs de ce Journal, la rédaction a réuni ces feuilles éparses, pour en former une petite brochure destinée à être vendue au profit des blessés nécessiteux de la campagne d'Alger. » |
Titre : VINGT ANS EN ALGÉRIE ou TRIBULATIONS D'UN COLON RACONTÉES PAR LUI-MÊME. Description : 380 pages, 744 Ko. Éditeur : Challamel aîné, Paris 1875. Auteur A. Villacrose. Parmi les livres qui vous sont proposés, en voici un écrit par un petit colon. Il ne faut pas manquer ce témoignage qui apporte toutes sortes d'informations sur les difficultés éprouvées par l'auteur dans un environnement très hostile. Pour ne rien gâter, l'ouvrage est bien écrit, le style est vivant, avec de l'humour en plus. |
Titre : Douze ans en Algérie de 1830 à 1842. Description : 384 pages, 672 Ko. Éditeur : E. Dentu, Paris 1880. Auteur : Docteur BONNAFONT (Jean-Pierre), entra comme simple soldat dans la garde royale en 1827, et fut admis quelque temps après dans la chirurgie militaire. En 1830 il fit partie de l'expédition d'Alger et resta jusqu'en 1843 dans la colonie, où il assista à vingt-deux combats. En 1834, il se fit recevoir docteur en médecine à Montpellier, avec une thèse sur « les plaies d'armes à feu observées en Afrique ». Il devint ensuite médecin principal de l'École d'état-major. L'armée lui est redevable du remplacement de la gamelle en commun par la petite gamelle !!! Il a été promu officier de la Légion d'honneur le 12 juin
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Titre : À TRAVERS L'ALGÉRIE - Souvenir de l'excursion parlementaire (septembre-octobre 1879). Description : 398 pages, 637 Ko. Éditeur : G. Charpentier, Paris 1880. Auteur : PAUL BOURDE (Journaliste pour le « Moniteur Universel »). Participaient à cette excursion : 3 sénateurs, 21 députés, 8 journalistes et 5 secrétaires. « Le projet de cette excursion parlementaire avait été conçu par M. Thomson (député de Constantine), que son mandat porte à chercher tout ce qui peut être favorable au développement de l'Algérie, et par M. Albert Joly, qui avait gardé de plusieurs excursions précédentes une chaude affection pour notre possession. Il rencontra sans peine assez d'adhésions pour pouvoir être exécuté. La caravane qui se forma ainsi n'avait naturellement aucun caractère officiel. Cependant la population algérienne l'a reçue avec les honneurs qu'elle aurait rendus à une délégation du Parlement. » Il faut lire cet ouvrage un peu comme on lit un guide de l'Algérie de cette époque ; il vise en plus à mettre en valeur l'oeuvre de la France : « Sachons donc enfin nous rendre justice. Oui, nous savons coloniser. Oui, l'Algérie existe, une Algérie qui travaille et qui produit et où le champ de la civilisation s'étend chaque jour. C'est déjà mieux qu'une promesse, c'est un succès. Nos colons y ont triomphé de la nature et des hommes, des fièvres, des fatigues, des déboires du début comme des indécisions des gouvernements et des entraves des administrations. »
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MÉMOIRES DU CHEVALIER D’ARVIEUX, TOME V. – 1735. Description : 620 pages, 694 ko. L’Auteur : Laurent d’Arvieux est un célèbre voyageur et diplomate français, né à Marseille en 1635, mort à Marseille en 1702. A 18 ans, il parcourut la Palestine, puis l’Empire Ottoman et fut chargé de missions, par Louis XIV (il avait 3 ans de plus que lui), à Tunis, Constantinople, Algérie, Consul à Alep (de 1676 à 1686). Grand connaisseur du monde oriental, il parlait et écrivait le Turc et l’Arabe et c’est lui qui fournit à Molière en 1669, le thème des Turqueries du « Bourgeois gentilhomme » (« Sa majesté m'ordonna de me joindre à Messieurs Molière et de Lully pour composer une pièce de Théâtre où l'on pût faire entrer quelque chose des habillements et des manières des Turcs. Je me rendis pour cet effet au Village d'Auteuil, où M. de Molière avoit une maison fort jolie. Ce fut là que nous travaillâmes à cette pièce de Théâtre... Je fus chargé de tout ce qui regardoit les habillements, les manières des Turcs... Je demeurai huit jours chez Baraillon le maître tailleur, pour faire les habits et turbans à la Turque ».) Les 6 tomes de ces mémoires publiées 30 ans après sa mort qui furent mis en ordres et rédigées par Jean-Baptiste Labat, apparaissent de ce fait comme un peu disparates, puisque l’auteur n’a pas pu les rédiger lui-même en vue de publication. Vous trouverez ici le tome 5, relatif à sa présence en Algérie ; on pourra particulièrement apprécier tous les détails qui concernent le Bastion de France, la vie à Alger, et pour les connaisseurs, le descriptif des supplices infligés par les Turcs à cette époque (notamment le pal !!! Âmes sensibles s’abstenir.). |
Titre : FONDATION DE LA RÉGENCE D'ALGER. TOME I. - 1837.
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Titre : FONDATION DE LA RÉGENCE D'ALGER. TOME II. - 1837 Il est inutile de répéter ici ce qui est dit concernant le tome I. Dans ce tome II, les auteurs Rang et Denis détaillent toute l'expédition de Charles Quint. Ils donnent aussi un long commentaire sur l'agrandissement du port d'Alger. En effet, la publication de cet ouvrage en 1837, visait à documenter le public de France sur la fondation de la Régence par les Turcs et surtout le rallier à leur thèse soutenant la nécessité de construire un grand port et d'édifier un service maritime algérois, afin de consolider l'occupation de la côte algérienne et dominer la mer. C'est alors qu'auprès des algériens ils répandent le slogan : « La mer aux français, la terre aux indigènes ». |
Titre : CORRESPONDANCE DES CONSULS D'ALGER. - 1890
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Titre : CONSTANTINE AU XVIe SIÈCLE. - 1879 Description : 39 pages, 284 ko. Auteur : Ernest Mercier. L'auteur décrit dans ce court ouvrage « L'ÉLÉVATION DE LA FAMILLE EL-FEGGOUN ». Au commencement du XVIe siècle, vivait à Constantine une famille de jurisconsultes distingués, connue sous le nom patronymique de famille des Ouladel-Feggoun (Vulgairement : Lefgoun.). D'après un auteur indigène estimé, mais non dépourvu de malice, Sidi-Abd-el-Kader-er-Rachedi, les Ben-el-Feggoun, qui se sont, plus tard, créé des généalogies les rattachant aux races nobles de l'Arabie, seraient simplement des Berbères, originaires de Feggouna, bourgade de l'Aourés, et se seraient appelés, dans le principe, El-Feggouni, adjectif relatif de Feggouna. Le lecteur trouvera ici le texte et la traduction de quelques-uns des diplômes accordés à la famille Ben-el-Feggoun à partir de manuscrits arabes. |
Titre : BLIDA, RÉCITS SELON LÉGENDE, LA TRADITION & L’HISTOIRE. – TOME I.
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Titre : BLIDA, RÉCITS SELON LÉGENDE, LA TRADITION & L’HISTOIRE. – TOME II.
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Titre : DOCUMENTS INÉDITS SUR L’HISTOIRE DE L’OCCUPATION ESPAGNOLE EN AFRIQUE (1506-1574). Alger 1875. En 1841, M. Tiran, ancien officier et membre de la Société des Antiquaires de France, fut chargé d’une mission ayant pour objet des recherches historiques et littéraires dans les archives d’Espagne. Ces recherches devaient embrasser trois époques distinctes : Les documents recueillis par M. Tiran et relatifs aux expéditions des Espagnols en Afrique, extraits pour la plus grande partie des archives de Simancas, furent remis en 1858. On ne savait ce qu’était devenue celle curieuse collection, lorsqu’un heureux hasard la fit découvrir, en 1868, dans les combles de la bibliothèque du Secrétariat général : M. le Maréchal duc de Magenta, gouverneur général de l’Algérie, pensant qu’il serait utile de publier ces précieux documents, donna des ordres pour qu’ils fussent classés, traduits en français et annotés sous forme de volume. Les principaux points historiques auxquels se rapportent les mémoires, instructions et lettres officielles qui ont été traduits dans le présent ouvrage, sont les suivants : « On ne veut pas exagérer l’importance de ce travail ; mais on a la conviction de son utilité. L’étude de ces documents permettra de rectifier d’assez nombreuses erreurs, de contrôler la valeur de certains récits des historiens et de combler de regrettables lacunes. »
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Titre : BOU-FARIK. — UNE PAGE DE COLONISATION. - 1887 Description : 581 pages, 770 ko . L'auteur : LE COLONEL C. TRUMELET, a passé sans interruption 25 années en Algérie (de 1850 à 1875). « Ce brave officier supérieur n'a pas seulement servi brillamment l'Algérie avec son épée ; il honore aussi la littérature française et doit être regardé comme un des premiers historiens de la colonie, un de ceux qui l'aiment le plus ardemment et ont le plus à cœur de la faire chérir… Écrivain distingué, narrateur inimitable, à la clarté des feux de bivouac, dans les belles nuits étoilées du Sahara, le colonel a noté ses impressions personnelles en même temps que les événements de chaque jour dans de très nombreux livres. » (cf. l'ouvrage « Le livre d'or de l'Algérie » et « l'Algérie Légendaire », sur ce même site).
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Titre : RECUEIL DES RITES ET CÉRÉMONIES DU PÈLERINAGE DE LA MECQUE, AUQUEL ON A JOINT divers Écrits relatifs .à la Religion aux Sciences aux Murs des Turcs. Auteur : M. GALLAND, Interprète du Roi Louis. Je ne suis pas en mesure de savoir s'il s'agit du fameux orientaliste Antoine Galland, traducteur des « Milles et Une Nuits », mort en 1715 Je pense qu'il ne s'agit pas de lui. Il s'agit d'un ensemble de cinq opuscules : Les deux premiers sont traduits de manuscrits arabes ; les troisième et cinquièmes, de manuscrits turcs ; le quatrième relate un voyage de l'auteur à l'île de Chio.
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Titre : CORRESPONDANCE DES DEYS D'ALGER AVEC LA COUR DE FRANCE. TOME PREMIER (1579-1700). Description : 640 pages, 1,16 Mo. Auteur : Eugène PLANTET (1885-1934), Attaché au Ministère des Affaires Étrangères. « La publication des dépêches échangées avec les Pachas et les Deys fait connaître un grand nombre de faits ignorés jusqu'à ce jour, d'incidents restés dans l'ombre, de détails rapportés d'une manière inexacte ou tout au moins incomplète. Les personnages qu'elles mettent en cause, la politique qu'elles dévoilent, les négociations qu'elles éclairent d'un nouveau jour, enfin leur authenticité incontestable nous paraissent justifier les recherches patientes auxquelles nous nous sommes livré, et nous permettent d'espérer qu'elles seront consultées avec utilité par tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de l'Algérie. » On trouve, dans ce premier tome, les correspondances de : 1579. HASSAN VENEZIANO, PACHA D'ALGER.
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Titre : CORRESPONDANCE DES DEYS D'ALGER AVEC LA COUR DE FRANCE. TOME SECOND (1700-1833). Description : 594 pages, 1,12 Mo. Auteur : Eugène PLANTET (1885-1934), Attaché au Ministère des Affaires Étrangères. « La publication des dépêches échangées avec les Pachas et les Deys fait connaître un grand nombre de faits ignorés jusqu'à ce jour, d'incidents restés dans l'ombre, de détails rapportés d'une manière inexacte ou tout au moins incomplète. Les personnages qu'elles mettent en cause, la politique qu'elles dévoilent, les négociations qu'elles éclairent d'un nouveau jour, enfin leur authenticité incontestable nous paraissent justifier les recherches patientes auxquelles nous nous sommes livré, et nous permettent d'espérer qu'elles seront consultées avec utilité par tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de l'Algérie. » On trouve, dans ce second tome, les correspondances de : 1700. BABA HASSAN, DEY D'ALGER. Ainsi que ces documents: FIRMAN D'INVESTITURE D'IBRAHIM KHODJA NOMMÉ DEY D'ALGER EN 1746 PAR LE SULTAN MAHMOUD Ier.
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Description : 482 pages, 928 ko. Titre : LES INTERPRÈTES DE L'ARMÉE D'AFRIQUE. Auteur : Charles FÉRAUD. (1829-1888). Il débuta sa carrière d'interprète en Algérie à 19 ans, et celle-ci fut émaillée de récompenses et distinctions : officier de la légion d'honneur en 1873, président de la Société historique algérienne en 1876, consul général de France à Tripoli en 1877, commandeur de la légion d'honneur en 1882, ministre plénipotentiaire au Maroc en 1884. Cet « officier découvreur », fait de la reconstitution historique, des enquêtes qui rendent compte d'un esprit d'observation et d'une grande volonté de connaissance du milieu indigène. Il commença sa carrière comme interprète militaire en 1848. Le présent ouvrage est en quelque sorte un livre d'or de ces collègues : « Le corps des interprètes, auxiliaire modeste et dévoué de l'armée d'Afrique, qui se glorifie d'avoir compté, dans ses rangs, des hommes devenus, plus tard, généraux, hauts fonctionnaires administratifs, consuls, ministres plénipotentiaires, membres de l'Institut de France, etc., méritait certainement d'avoir, lui aussi, un livre le concernant. » Il s'agit d'un document rare. Combien de personnes, sans en excepter même beaucoup de nos jeunes interprètes, ignorent la brillante carrière de cette phalange d'hommes d'élite. Il est certain que leurs biographies offrent un intérêt tout spécial ; aussi, n'avons-nous épargné aucunes recherches, pour recueillir tout ce que l'histoire a conservé, à leur sujet. »
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Titre : CHRONIQUES DE LA RÉGENCE D'ALGER. Description : 136 pages, 528 ko. Auteur : Muhammad ibn Muhammad al-Tilimsânî (Peut-être ?... Google l'affirme). Il s'agit d'un manuscrit arabe intitulé « El-Zohrat-el-Nayerat » (La fleur brillante) traduit ici par Alphonse Rousseau qui considère qu'il s'agit de la suite du « Ghazouat Arudj wa Kheïr ed-dine » (Les razzias d'Aroudj et Kheïr ed-dine), traduite par Venture de Paradis et que le lecteur peut trouver sur ce site dans « Fondation de la Régence d'Alger » par Sander-Rang. « Les pages de ce livre sont écrites pour porter à la défense de la foi celui dont le cur est timide et pour enflammer le brave d'une plus vive ardeur. Je les ai nommées : El-Zaraht-El-Naïrat (la fleur brillante) ou récit des évènements survenus à Alger, à l'époque des diverses invasions des armées infidèles. » On peut dire que « La fleur brillante » est une image du « petit Jihad » ou jihad « par l'épée ».
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Titre : ALGER AU XVIIIe SIÈCLE. Description : 169 pages, 770 ko. Auteur : Jean-Michel VENTURE DE PARADIS, L'auteur né le 8 mai 1739 à Marseille et mort le 16 mai 1799 est un orientaliste français. |
Titre : CIRTA , ses monuments, son administration, ses magistrats, d'après les fouilles et les inscriptions. Description : 400 pages, 4,5Mo. Auteur : CH. VARS, professeur de philosophie au lycée Laveran, secrétaire de la société archéologique de Constantine « La bibliographie de Cirta n'existe pas, à proprement parler. Si le livre que nous présentons aujourd'hui au public a quelque mérite, c'est d'être entièrement nouveau.
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Titre : RUSICADE ET STORA ou Philippeville dans l'antiquité Description : 249 pages, 4,6Mo. Auteur : CH. VARS , professeur de philosophie au lycée, vice-président de la société archéologique, adjoint au maire de Constantine. L'auteur fait surgir devant nous, personne ne l'avait fait avant, l'antique Colonia Veneria RUSICADE, actuellement Skikda (Philippeville avant 1962) qui n'avait jamais été un port proprement dit, mais l'entrepôt où étaient dirigées, par voie de terre, les marchandises débarquées dans un port très voisin, Stora, pour transiter dans la province, ou bien, d'où on amenait à ce port les produits agricoles, venus par la route de Cirta, pour être chargés, à destination de Rome, sur les flottes de l'Annone. L'auteur nous décrit aussi des jeux scéniques dans le théâtre et dans l'énorme amphithéâtre qui a, depuis longtemps, complètement disparu.
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